1er août, pas de bateau depuis Brunnen la journée du 1er ( seulement dès 16h00 ) , on ne pourra donc y aller qu’ à pied depuis le haut du funiculaire à Seeligsberg, 12h00 ou par le chemin très raide.
Rencontres les 1 et 2 août , 12h00, départ à pied du parking de la station haute du funiculaire à Seelisberg ( une heure ), ou par bateau depuis Brunnen, y être dès 13h00. Entrée libre…
Pour le collectif www.1291.one
Amis “gilets jaunes” Français, Votre éveil des consciences se propage au sein des nations avec puissance ouvrant la voie à un changement de paradigme quant à la gestion des collectivités humaines. Informations utiles: https://www.orwell-news.ch/
https://micro-taxe.blogspot.com/2020/07/conference-de-presse-geneve-40-personnes.html?m=1
https://1291.one/
https://www.dissept.com/
https://microtaxe.ch/le-serment-base-de-la-vraie-suisse/
Vive la victoire des peuples et des populations face aux prédateurs au pouvoir et à leurs alliés membres de sociétés secrètes! Vive la France libre phare de l’humanité ! En référence au fait que la France est “La fille aînée de l’Eglise” par le mariage de la princesse burgonde Clotilde et du roi Clovis. Blogspot ( http://micro-taxe.blogspot.com/2020/07/conference-de-presse-geneve-40-personnes.html?m=1 )
Résumé du texte latin
- Au vu des temps difficiles, les gens et les communautés d’Uri, de Schwyz et de Nidwald s’engagent à se prêter mutuellement un soutien sans borne contre tous ceux qui, dans leurs vallées et au dehors, les attaqueraient ou leur causeraient du tort.
- Les communautés s’apportent conseil et soutien à leurs propres frais en cas d’attaques contres leurs membres ou leur biens dans leurs vallées et au dehors, et s’y engagent par serment en confirmant et renouvelant l’ancien pacte.
- Chacun, selon sa condition, reste dévoué à son seigneur. ( cette partie notamment a été rajoutée par un faussaire au service de seigneurs allemands … , voir des explications au musée qui abrite le texte “original” trafiqué, mais il est certain qu’il y eu plusieurs serments successifs et analogues, de la même inspiration qui dure encore…
https://martouf.ch/2018/08/le-pacte-du-1er-aout-1291-est-un- faux/ ) - La fonction de juge dans les vallées ne peut être achetée. Elle ne peut en outre être exercée que par des confédérés.
- Les conflits entre confédérés doivent être apaisés par les plus sages. Leurs décisions doivent être défendues de tous.
- La personne coupable d’un meurtre est punie de la peine de mort. Si elle parvient à s’enfuir, il lui est à jamais interdit de revenir. Quiconque apporte son aide à un meurtrier sera expulsé jusqu’à ce que les confédérés autorisent son retour.
- La personne responsable d’un incendie perd le statut de confédéré. Quiconque aide ou protège un incendiaire répond du dommage causé.
- Quiconque dépouille un confédéré ou lui cause un dommage verra ses biens confisqués en vue de réparer la victime.
- Les biens d’un débiteur ou d’un garant ne peuvent être saisis qu’avec l’autorisation d’un juge.
- Chacun est tenu d’obéir à son juge et, si besoin est, doit indiquer le juge sous l’autorité duquel il est placé dans la vallée.
- Celui qui ne se soumet pas à la décision d’un juge et, de ce fait, porte préjudice à un confédéré sera contraint par tous les autres à réparation.
- Si une lutte ou un conflit entre confédérés est réglé par le juge et que l’une des parties ne se plie pas à la décision ou à son devoir de réparation, les confédérés prennent la défense de l’autre partie.
- Ces règles, établies dans l’intérêt du bien commun, sont à observer à jamais.
Le Pacte de Brunnen (1315)
Dans la lutte pour le titre impérial, en 1314, les Waldstätten prennent parti pour Louis de Bavière contre Frédéric le Beau d’Habsbourg-Autriche. De plus, profitant de ce temps troublé, ils attaquent l’abbaye d’Einsiedeln le 6 janvier 1314 pour une vieille lutte pour la possession d’alpages. Mais, à cause du pillage de l’abbaye, les Waldstätten sont mis au ban de l’empire et Léopold, duc d’Autriche, les attaque. C’est la bataille de Morgarten, le 15 novembre 1315, et la victoire écrasante des Confédérés qui surprennent et désorganisent l’ennemi par une avalanche préparée de rocs et troncs d’arbres. Cette victoire de montagnards sur des chevaliers (1500 tués environ, la noblesse du plateau suisse est décimée) a un grand retentissement dans tout l’Empire. Le 9 décembre 1315, les Confédérés (« Eidgenossen » :le terme apparaît pour la première fois dans ce pacte) se réunissent à Brunnen pour renouveler et compléter leur ancienne alliance. Le texte original est en allemand.
« Au nom de Dieu, Amen ! Comme la nature est faible et fragile, il arrive que ce qui devrait être durable et perpétuel est bientôt facilement livré à l’oubli; c’est pourquoi il est utile et nécessaire que les choses qui sont établies pour la paix, la tranquillité, l’avantage et l’honneur des hommes, soient mises par écrit et rendues publiques par des actes authentiques.
Ainsi donc, nous d’Uri, de Schwytz et d’Unterwald faisons savoir à tous ceux qui liront ou entendront ces présentes lettres, que prévoyant et appréhendant des temps fâcheux et difficiles, et afin de pouvoir mieux jouir de la paix et du repos, défendre et conserver nos corps et nos biens, nous nous sommes mutuellement promis de bonne foi et par serment, de nous assister réciproquement de conseils, de secours, de corps et de biens, et à nos frais, contre tous ceux qui feront ou voudront faire injure ou violence à nous et aux nôtres, à nos personnes ou à nos fortunes, de manière que si quelque dommage est porté à la personne ou aux biens de l’un d’entre nous, nous le soutiendrons, pour qu’à l’amiable ou par justice, restitution ou réparation lui soit faite.
De plus, nous promettons par le même serment qu’aucun des trois Pays et nul d’entre nous ne reconnaîtra qui que ce soit pour son seigneur, sans le consentement et la volonté des autres. Du reste chacun de nous, homme ou femme, doit obéir à son seigneur légitime et à la puissance légitime en tout ce qui est juste et équitable, sauf aux seigneurs qui useront de violence envers l’un des Pays, ou qui voudront dominer injustement sur nous, car à tels aucune obéissance n’est due jusqu’à ce qu’ils se soient accordés avec les Pays. Nous convenons aussi entre nous que nul des Pays, ni des Confédérés ne prêtera serment et ne rendra hommage à aucun étranger sans le consentement des autres Pays et Confédérés; qu’aucun Confédéré n’entrera en négociation avec quelque étranger que ce soit sans la permission des autres Confédérés, aussi longtemps que les Pays seront sans seigneur. Que si quelqu’un de nos Pays trahit leurs intérêts, viole ou transgresse un des articles arrêtés et contenus dans le présent acte, il sera déclaré perfide et parjure, et son corps et ses biens seront confisqués au profit des Pays.
Outre cela nous avons aussi convenu de ne recevoir et de n’admettre pour juge aucun homme qui aurait acheté sa charge à prix d’argent ou de quelque autre manière, ou qui ne serait pas notre compatriote. S’il naît ou s’élève quelque différend ou guerre entre les Confédérés, les hommes les plus intègres et les plus prudents se réuniront pour pacifier ce différend ou terminer cette guerre soit à l’amiable, soit par la justice; si l’une des parties s’y refuse, les Confédérés assisteront l’autre pour qu’à l’amiable ou par justice, la dispute soit terminée aux dépens de celle qui aura refusé les moyens de conciliation. Si entre deux Pays survient une querelle ou guerre, et que l’un d’eux ne veuille pas y mettre fin à l’amiable ou par justice, le troisième Pays soutiendra celui qui consentait à un arrangement et lui donnera secours pour que l’affaire se termine de gré ou de force.
Si un des Confédérés en tue un autre, il sera puni de mort, à moins qu’il ne puisse prouver et que les juges ne déclarent qu’il l’a fait par nécessité, pour défendre sa vie. Si le meurtrier s’enfuit, quiconque de notre pays le recevra, lui donnera refuge dans sa maison et le défendra, sera exilé et ne rentrera pas dans sa patrie s’il n’y est rappelé du consentement des Confédérés.
Si un des Confédérés met ouvertement ou en secret et à dessein le feu à la maison d’un autre, il sera banni à perpétuité de notre territoire, et quiconque le recevra dans sa maison, lui donnera asile et protection, sera tenu de réparer le dommage causé par l’incendiaire.
Nul ne pourra prendre des gages que de son débiteur ou de sa caution, et il ne le fera point sans l’autorité du juge. Chacun obéira à son juge et indiquera le juge dans notre pays devant lequel il veut comparaître.
Si quelqu’un refuse de se soumettre à la sentence et que sa désobéissance porte dommage à l’un des Confédérés, ceux-ci le contraindront à l’indemniser.
Et afin que les assurances et les conditions susdites demeurent stables et perpétuelles, nous, ci-dessus nommés, citoyens et Confédérés d’Uri, de Schwytz et d’Unterwald, avons apposé nos sceaux au présent acte fait à Brunnen, l’an 1315 de la naissance de notre Seigneur Jésus-Christ, le premier mardi après le jour de Saint-Nicolas [9 décembre] . »
Antoine Castell, Les chartes fédérales de Schwyz, Einsiedeln, 1938, pp. 44-47.
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Il est quand même à préciser que malgré ce que raconte le site de l’administration fédérale… et malgré ce que raconte wikipedia…. Le pacte de 1291 est un faux !!!
C’est le musée fédéral des chartes, gardien de ce fameux document de 1291 qui le dit. Quand je m’y suis rendu, j’en tombais des nues !
Mais l’histoire véritable me semble encore plus incroyable et fondatrice de l’esprit suisse.
Ce document est un faux créé en 1307 comme pièce jointe au CV d’un bailli impérial pour bluffer l’administration de l’empire troublée par une guerre de succession et s’assurer pour les peuples des premiers cantons suisse la plus grandes indépendance. Ça a marché !https://martouf.ch/2018/08/le-pacte-du-1er-aout-1291-est-un-faux/