L’indicible expliqué, le grand dévoilement alias apocalypse ! Pétition pour savoir dans quels pseudo-… y a -t-il des OGM et des cellules vivantes de foetus humains avortés ou même des cellules souches totipotentes, donc des êtres humains avec leurs âmes ? Ils veulent fabriquer plus de 10 milliards de doses, beaucoup à Viège, alias Visp en Valais, toutes congelées, certaines entre -80 et -60 degrés. Pourquoi, alors qu’il existe des médicaments efficaces et bon marché ? Tous à Viège le dimanche 6 du 6 dès 12h12 devant l’usine Moderna-Lonza . Merci
Pseudo-vaccins ? Y a-t-il des OGM et cellules de foetus humains avortés ?
Bonjour,
Notre collectif bio catholique a envoyé hier par voie postale à 40 évêques français et au St Père ce document ouvert à vos remarques et améliorations. https://docs.google.com/document/d/1gzCAY4rA60Tdjn9szOyEefI-FNKFt1_Q4Hpq7muPYpc/edit?usp=sharing
Je remercie ceux qui vont porter cet Appel final dans le jeûne demandé par les évêques et la prière ardente.
Et plus spécialement en ce 25 mars.
L’heure est arrivée
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L’Eglise doit parler de l’existence de l’âme, demande la généticienne Alexandra Henrion-Caude
«Si l’Eglise exprime haut et fort l’existence de l’âme dès le commencement de la vie, à sa conception, alors sa position s’éclaire pour tous», estime Alexandra Henrion-Caude, directrice de recherche à l’INSERM, l’Institut français de la santé et de la recherche médicale.
Cette généticienne de l’INSERM, membre de l’Association des Scientifiques Chrétiens, est intervenue au colloque Yes to life! (Oui à la vie !, en anglais), organisé du 23 au 25 mai 2019 aux abords du Vatican. Elle a répondu à l’agence I.Media.
Concernant le commencement de la vie, comment science et foi peuvent-elles collaborer ?
Pour la science, la vie commence dès la cellule-œuf, c’est-à-dire dès la première cellule d’un être vivant, formée de la fusion des deux gamètes des parents. Cette cellule – le zygote – contient déjà tout le patrimoine génétique propre, unique, exclusif, irremplaçable du nouvel individu. La réalité à la fois biologique et humaine du zygote est donc indiscutable et incontournable.
La vérité scientifique, qui est en soi une participation à la Vérité divine, vient donc nourrir l’anthropologie chrétienne: pour qui croit en l’âme, celle-ci est donc présente dès le début. C’est la grande affirmation que doit proclamer la foi, et en particulier la foi catholique. Le mystère de l’Annonciation permet notamment de comprendre cela: comment imaginer que Marie ait d’abord reçu un embryon puis l’Esprit du Christ ? Non ! Elle a porté tout le Christ en elle après la visite de l’ange. Un Christ fait chair sans intervalle de temps dans l’assomption des constitutifs de sa condition humaine.
En apportant sa connaissance de la nature humaine du zygote, la science peut donc affermir la foi à professer «qu’âme et corps Il nous créa».
Quelle doit donc être l’approche de l’Eglise catholique ?
Si elle veut vraiment être audible, l’Eglise doit nous parler avec force de l’existence de l’âme. L’âme seule permet de comprendre véritablement les positions de l’Eglise sur les possibilités actuelles, qui traitent l’embryon comme un amas de cellules et non plus comme l’individu qu’il est pourtant. C’est de cette déconsidération de son humanité, que nos sociétés tirent la justification à toutes les formes d’externalisation de la prise en charge du tout petit embryon, et le privent de sa filiation naturelle.
Si l’Eglise exprime haut et fort l’existence de l’âme dès le commencement de la vie, à sa conception, alors sa position s’éclaire pour tous, et ne peut donc plus être vue comme un refus du progrès, mais bien comme la protection de cette âme. Sinon, pourquoi refuser les possibilités en cours et à venir ?
C’est d’autant plus nécessaire que les méthodes de PMA impliquent la destruction et la congélation de plusieurs embryons à chaque projet parental. Depuis 1978, huit millions de personnes sont nées par fécondation in vitro (FIV). Et le recours à la FIV explose: selon les estimations, la FIV devrait représenter entre 1,5% et 3,5% des naissances dans le monde à l’horizon 2100. Cela implique donc la mort ou le sursis de mort par congélation d’embryons – autant de personnes, corps et âme.
Par ailleurs, la revendication de l’existence de l’âme n’a rien de particulièrement catholique: elle se retrouve déjà chez les philosophes grecs. Plus loin encore, cette revendication de l’âme explique la quête de Dieu dans toutes les sociétés humaines, y compris préhistoriques.
Outre par des discours, comment l’Eglise peut-elle revendiquer l’existence de l’âme ?
Un premier geste à faire, très important, est de prendre soin de l’âme des enfants non-nés, non-baptisés, c’est-à-dire de leur vie éternelle. Puisqu’ils ne sont pas baptisés, l’Eglise se doit de célébrer l’eucharistie pour eux, et de prier. L’idée est venue au Père Soubias, en 2015 au cours d’un pèlerinage en Terre Sainte, à Bethléem: avec lui et d’autres prêtres, nous avons créé à plusieurs endroits dans le monde – notamment en Angleterre, à Maurice et en France, des lieux de mémoire et de consolation pour ces enfants.
A Paris, à Notre-Dame-des-Victoires, à Notre-Dame-de-la-Croix, à Nice, à Sainte-Jeanne d’Arc, à Mougins, à Notre-Dame-de-Vie, ce sont près de 10’000 enfants pour lesquels des messes sont célébrées. Un site internet explique le sens de ces lieux de mémoire et les recense. De plus, prendre soin de ces enfants, c’est aussi prendre soin de leurs familles.
Ce premier geste conduit au second: partager l’humanité de ces enfants non-nés. Là encore, la science peut aider la foi à comprendre que dès la conception, le zygote, comme nous, avons inscrit la mémoire de Dieu, définie par saint Augustin comme le Memoriam Dei. Ainsi, notre génome est imprégné par une mémoire, c’est ce que nous appelons l’épigénétique. Comprendre la vie de ces tout-petits non-nés permet de comprendre la nôtre dans tous ses niveaux, dans sa dignité, sa sacralité et sa transcendance. (cath.ch/imedia/xln/be)© Centre catholique des médias Cath-Info, 27.05.2019Les droits de l’ensemble des contenus de ce site sont déposés à Cath-Info. Toute diffusion de texte, de son ou d’image sur quelque support que ce soit est payante. L’enregistrement dans d’autres bases de données est interdit.
Société suisse de bioéthique
par Francois de Siebenthal | Août 2, 2009 | Uncategorized | 0 commentaires
Déclaration de principes de la Société Suisse de Bioéthique en 4 langues.
La Société suisse de bioéthique, section romande
1. L’être humain, avec son individualité et toutes ses potentialités, est présent dès le premier instant de la vie embryonnaire (ovule fécondé, accidentellement son équivalent uni- ou pluricellulaire). Il s’agit d’une évidence pour l’homme de science contemporain.
2. L’être humain se distingue des autres êtres vivants par le fait qu’il est corps et esprit. À ce titre, chaque être humain est une personne unique pleine de dignité et de liberté, qu’on ne peut réduire à un animal ou un objet matériels.
3. L’embryon humain possède la dignité et les droits fondamentaux reconnus à l’être humain. On ne peut porter atteinte à son intégrité ni le détruire, que ce soit intentionnellement ou par négligence. Construire pour l’embryon un statut artificiel, au gré de nos désirs, d’une idéologie, au gré des besoins de la science ou de ceux de la société, constitue un détournement irrecevable de la raison.
4. Toute destruction ou atteinte à l’intégrité d’un être humain sous le prétexte de son âge, de son sexe, de sa race, religion, maladie ou infirmité, est à rejeter et prohiber.
5. La science et la technique ne sauraient s’engager dans une recherche qui ferait fi de la dignité et des droits fondamentaux d’un être humain. Une prouesse de la médecine, si prometteuse qu’elle puisse paraître, n’est pas, en tant que telle, licite. L’admettre reviendrait à consacrer le droit du plus fort.
6. La législation en ces matières ne peut se satisfaire de faits accomplis ou de perspectives séduisantes. Elle doit prendre en considération aussi des normes éthiques, compatibles avec les exigences de l’être humain.
7. Le mariage et la famille sont le cadre naturel de la transmission et du développement de la vie humaine. Ces institutions donnent à l’enfant protection, sécurité et la formation qui lui sont indispensables. Garantir leur valeur demeure la tâche fondamentale de la société. 8. Finalement, ces principes ne ressortissent pas à telle croyance, telle morale, ou telle éthique particulières; ils s’appuient avant tout sur un bon usage de la raison.
Grundsatzerklärung.
1. Naturwissenschaftlich steht heute fest, dass der menschliche Embryo, mit allen seinen Anlagen, in allen seinen Entwicklungsstadien, ein menschliches Individuum ist. Dies gilt insbesondere sowohl für die befruchtete Eizelle als auch fr jeden ein- oder mehrzelligen Embryo. 2. Als leibgeistiges Wesen unterscheidet sich der Mensch von allen andern Lebewesen. Jeder Mensch ist einmalig und einzigartig, eine Person mit Würde und Freiheit. Er darf nicht auf die Stufe anderer Lebewesen oder materieller Objekte reduziert werden. 3. Der menschliche Embryo hat die Würde und die Grundrechte, die allen Menschen zustehen. Man darf ihn daher weder fahrlässig noch absichtlich schädigen oder vernichten. Die Konstruktion eines fiktiven Status für den Embryo nach Wunsch- und Zweckdenken, nach irgend-einer Ideologie, nach vermeintlichen Bedürfnissen von Wissenschaft und Gesellschaft, ist eine folgenschwere Verkehrung der Vernunft. 4. Jede Tötung oder Misshandlung eines Menschen unter Vorwand von Alter, Geschlecht, Rasse, Religion, Weltanschauung, Krankheit oder Gebrechen muss zurückgewiesen und verboten werden. 5. Wissenschaft und Technik dürfen sich nicht in Forschung einlassen, die Würde und Grundrechte des Menschen missachtet. Spektakulre medizinische Leistungen, so verlockend sie scheinen mögen, sind nicht schon als solche gerechtfertigt; andernfalls wrde die Macht des Strkeren gebilligt. 6. Die Gesetzgebung darf sich diesbezglich weder vollendeten Tatsachen noch verfhrerischen Aussichten anpassen. Sie hat sich nach ethischen Normen zu richten,die dem Wesen des Menschen entsprechen. 7. Ehe und Familie sind der naturgemsse Rahmen fr Zeugung und Entwicklung des menschlichen Lebens. Diese Institutionen geben dem Kinde Geborgenheit, Sicherheit und Förderung, die ihm unentbehrlich sind. Ihre Werte zu schtzen, ist fundamentale Aufgabe der Gesellschaft 8. Diese Grundsätze sind keineswegs nur eine Frage einer bestimmten Religion, Moral, Ethik oder Weltanschauung; sie ergeben sich schon aus den wissenschaftlichen Erkenntnissen und der Vernunft.
Dichiarazione di principio.
1. L’essere umano con la sua individualit e le sue potenzialit, presente dal primo istante della vita embrionale (ovulo appena fecon-dato, oppure, accidentalmente, anche il suo equivalente uni- o pluricellulare). Si tratta ormai di una evidenza per l’uomo di scienza contemporaneo 2. L’essere umano si distingue dagli altri esseri viventi per il fatto che corpo-e-spirito. A questo titolo ogni essere umano una persona unica, soggetto di dignit e libert, che non si pu ridurre al livello di un animale o di un oggetto materiale. 3. L’embrione umano possiede la dignit e i diritti fondamentali riconosciuti ad ogni essere umano. Non si pu attentare alla sua inte-grit, n intenzionalmente, n per negligenza. Costruire uno statuto artifi-ciale per l’embrione, a misura dei nostri desideri o di un’ideologia, o in base ai bisogni della ricerca scientifica o di quelli della societ, costituisce un pervertimento della ragione. 4. Ogni distruzione o attentato all’integrit di un essere umano, sotto il pretesto dell’et, sesso, razza, religione, malattia o infermit, da rigettare e condannare. 5. La scienza e la tecnica non possono impegnarsi in una ricerca che costituisca una sfida alla dignit e ai diritti fondamentali di un essere umano. Ogni progresso della medicina, per quanto promettente possa apparire, non di per s stesso lecito. Ammettere questo vorrebbe dire consacrare il diritto del pi forte . 6. La legislazione in questo campo non pu accontentarsi dei fatti compiuti o di prospettive seducenti. Essa deve ugualmente prendere in considerazione le norme etiche compatibili colle esigenze di ogni essere umano. 7. Il matrimonio e la famiglia sono il quadro naturale della tras-missione e dello sviluppo della vita umana. Queste istituzioni forniscono ai figli protezione, sicurezza e la formazione loro indispensabili. Garan-tire a tali istituzioni i valori che rivestono, un principio fondamentale al quale la societ deve attenersi. 8. Questi princpi non derivano necessariamente da un credo spe-cifico o morale o etico particolare; essi si appoggiano avantutto su un buon uso della ragione.Declaration of Principle (July 19, 1986)4. 1. The human being, with its individuality and all its potentials, is present from the first instant of embryonic life (fertilized egg, by chance its uni- or pluri-cellular equivalent). It is an obvious matter for the contemporary man of science. 2. The human being is distinguished from other living beings by the fact of being body and spiritual soul. Thereby each human being is an unique person full of dignity and liberty who cannot be reduced to an animal or material object. 3. The human embryo possesses dignity and the basic rights identified with the human being. His integrity can be neither diminished nor destroyed, wether intentionally or through negligence. To construct an artificial status for the embryo, to suit our desires, an ideology, the needs of science or of society, constitutes an unacceptable diverting of reason ! 4. Any destruction or impairment of the integrity of a human being on grounds of age, sex, race, religion, illness or infirmity is to be rejected and prohibited 5. Science and technology cannot engage in research which scorns the dignity and basic rights of a human being. An achievement in medicine, however promising it may appear, is not, as such, licit. So admitting would amount to sanctioning the law of the strongest. 6. Legislation on these matters cannot look only at past deeds or seductive perspectives. It must also take into consideration ethical norms compatible with the exigencies of the human being. 7. Marriage and the family are the natural setting for the transmission and development of human life. These institutions give a child protection, security and the training which are indispensable for it. Guaranteeing their worth remains a fundamental task of society. 8. Finally, these principles do not spring from any particular belief, morality or ethic ; they rest above all on a good use of reason. Prof. Jérôme Lejeune : Le début de l’être humain (p. 173-.185)Congrès au CHUV /Lausanne ( Le CDC, www.pavie.ch avec la Société suisse de bioéthique)
L’embryon : un homme (cf. Actes)
Déclaration
fondamentale en quatre langues . Prof. Edgardo Giovannini : Ouverture du
Congrès.(p. 15-20). Dr Adelheid Grüniger : La fertilisation in vitro (p. 23-26).
Prof. Georges Cottier : Les bébés-éprouvettes : Problèmes éthiques (p.27-52)..
Prof. Dominique Rivier : De la nécessité d’une formation éthique pour l’homme de
science (p. 53-64) Dr Joaquim Huarte : Concepts fondamentaux d’embryologie
(p. 65-68). Prof. E.
Giovannini : Le statut de l’embryon (p. 69-90).Prof. Jean de
Siebenthal : L’animation selon Thomas d’Aquin (p. 91-98). Dr Antoine Suarez
: Engendré, non pas fabriqué (p. 99-123).François de
Siebenthal : La bioéthique : Une nouvelle chance : Vers une écologie de l’amour
(p. 125-130). Prof. Gérard Lefranc : La vie, objet de laboratoire (p.
131-143). Dr Françoise Pinguet : Régulation naturelle des naissances par
auto-observation des signes de fertilité (p. 145-156). Dr Anselm Zurfluh : La
démographie, un problème d’avenir ? (p. 157-171).
Prof. Jérôme Lejeune : Le début de l’être humain (p. 173-.185). Mme
Marie-Laure Beck : Dignité de la femme et nouvelles techniques (p.187-188).
Prof. Claude Tricot : Réflexions esthétiques sur la vie (p. 189-192). M. Conrad
Clément : Qu’est-ce que SOS Futures Mères ? (p.193-196). M. Raoul Pignat : SOS
Futures Mères dans le Chablais (p. 197-198). Mme Chérina Henriksen : La vie
n’est pas un calcul (p. 199-202). Pasteur Henri Coste : L’embryon, son avenir,
mais aussi son passé (p. 203-206). M. Jean-Marc Berthoud : Défense de la famille
chrétienne aujourd’hui (p. 207-212). M. Pierre Antonioli : Situation juridique
(p. 213-220). Communion et libération : L’embryon : un homme ou l’audace d’un
regard (p. 221-222). Dr Erwin Willa : Témoignage (p. 223-226). Prof. Jean de
Siebenthal : Synthèse du Congrès (p. 227-229).Nous remercions aussi vivement plusieurs autres artisans de ce travail, parmi lesquels les contributions de Mmes Métérié, Hélène Faure au secrétariat et à la dactylographie furent admirables, tout comme celles de M. et Mme Jean Brodard.Un grand merci à tous les auteurs des conférences et des écrits des actes et des séminaires de bioéthiques, sans oublier MM, Michel Pigois, Christian Bless, Dominique Faure, Adrien Englert, Denis Jacoby, Georges Toutounji et enfin François de Siebenthal avec Jacques Laithier, la cheville ouvrière de toutes ces oeuvres.
Certains participants occasionnels ont également joué un rôle très utile, MM. Gilbert Bornarel, Zannini par exemple.